La transcription du tome 1 reprend la presque totalité des textes manuscrits réunis dans ce volume :

Texte très bref et très personnel, où Marguerite Durand expose sa conception de l’amour, physique et moral.

Marguerite Durand évoque dans ce texte Edouard Drumont et son journal antisémite La libre parole, les causes de l’antisémitisme de la fin du 19e siècle, l’affaire Dreyfus, en particulier du point de vue de la journaliste Séverine, qui assista avec la directrice de La Fronde au procès en révision à Rennes en 1899. Le texte porte aussi sur l’interview que Séverine fit du pape Léon XIII en 1892, « restée célèbre dans les annales du journalisme ».

Texte des discours prononcés par Marguerite Durand en avril 1930, à l’occasion du premier anniversaire de la mort de son amie et consœur Séverine. Elle évoque les hommages rendus à la grande journaliste (monuments, noms de rue, etc.), la Société des Amis de Séverine, ainsi que la carrière et les qualités humaines et professionnelles de Séverine, qui fut l’un des grandes signatures de La Fronde.

Face aux natalistes qui réclament plus d’enfants pour la France, Marguerite Durand préconise dans ce texte des mesures telles que l’hygiène et la puériculture pour réduire la mortalité infantile. Elle dénonce aussi les absurdités de l’organisation de la protection de la petite enfance.

Texte bref, en deux versions différentes, sur la « puissance paternelle » et ses abus.

Long ensemble de textes - réunis à la suite dans ce tome 1 mais écrits dans des circonstances et à des dates diverses – consacrés à la place des femmes dans l’histoire, à leur nécessaire accès à toutes les professions et à la vie politique.

Réunion de plusieurs textes consacrés à la question du travail des femmes, qui est l’un des thèmes majeurs de la réflexion et de l’action de Marguerite Durand. Le premier texte, qui date de 1907, année de la fondation par Marguerite Durand de son Office du travail féminin, est consacré au travail des ouvrières de la Compagnie générale d’électricité d’Ivry-sur-Seine, et illustre bien les problématiques chères à la journaliste : remise en cause des lois prétendument protectrices, égalité des salaires, etc.

Ecrit en 1931, année de la célébration du cinquantenaire de l’école laïque, ce long texte, qui retrace les grandes étapes de l’histoire de l’enseignement en France, est un plaidoyer en faveur de l’école républicaine.

Texte consacré à la dernière impératrice des Français et à la dernière impératrice des Allemands, épouse de Guillaume II, mortes toutes deux en 1921. Marguerite Durand y réfute les « légendes » qui ont donné d’elles une fausse image. La journaliste était très attachée à la figure de l’impératrice Eugénie, qu’elle considérait comme l’une des premières féministes et pour laquelle elle lança l’initiative d’un musée à Pierrefonds.

Il existe deux versions de ce texte dans le manuscrit original. Seule la première a été reprise pour la transcription. Marguerite Durand y fait une analyse détaillée et commentée de cette pièce féministe dont les personnages -avocate, écrivaine, femme médecin, journaliste – représentent les différentes figures de l’émancipation féminine. La pièce obtint un grand succès en 1913.